Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français (CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan« . Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de …
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français(CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan« .
Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de sensibiliser les jeunes femmes aux opportunités de carrières dans les métiers liés à la mer.
Découvrez ci-dessous le témoignage de notre collègue navigante Elise Vandermeersch.
Interview
1/ Pourriez-vous vous présenter ?
Mon nom est Elise Vandermeersch. Je suis Lieutenante / DPO chez Louis Dreyfus Armateurs.
2/ D’où vient ce déclic pour le monde de la mer / pour la navigation / pour la marine marchande ? Pourquoi ce choix ?
Jeune, je suis souvent allée au bord de la mer avec ma famille partout en Europe. Adolescente, aux Iles Canaries, mon père m’autorisait la conduite de la vedette d’un ami de la famille. Là, j’ai découvert mon amour pour la mer. Ma vocation était née. A 18 ans, il me fallait faire un choix de métier et tout naturellement je me suis orientée vers la mer et une carrière diversifiée et stimulante. Ayant fini l’école, j’avais hâte de partir en mer et mon épanouissement et ma volonté n’ont fait que se renforcer au fil des années.
3/ Quelles études avez-vous faites ? Quelle est votre formation ?
Après 4 ans d’études, j’ai obtenu le Master en Sciences Nautiques monovalent pont de l’école Supérieure de Navigation de Anvers, en Belgique.
4/ Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
La combinaison de responsabilités diverses et du travail en équipe. Le travail est très enrichissant car la diversité des types de navires amène toujours de nouvelles compétences.
5/ Quel regard portez-vous sur la représentation des femmes dans le secteur maritime ?
La population féminine est toujours minoritaire dans la marine marchande. C’est dommage ! La promotion de ce métier devrait être plus active dans les écoles pour que les filles pensent à regarder vers la mer. Pas seulement pour les études mais surtout pour naviguer, partir en mer. Il serait bien que plus de jeunes femmes voient l’intérêt que peut apporter une vie maritime faite de voyage, d’escale ou de tempête. L’aventure, tout compte fait… vu que certaines femmes pensent que c’est réservé aux hommes. Il est temps que ces métiers-là soient plus envisagés par les femmes.
6/ Quels conseils donneriez-vous à des jeunes femmes pour les sensibiliser aux métiers de la mer ?
On a de grandes possibilités et perspectives en naviguant mais il faut de la persévérance et surtout un moral très fort. Les conditions de travail peuvent être plus lourdes qu’à terre. Je conseille de rester soi-même à bord tout en conservant une certaine distance professionnelle au début de l’embarquement et de surtout bien observer les relations entre les différents membres d’équipage. Les premiers embarquements seront lourds car il y a énormément à apprendre mais avec le temps, le résultat de ces périodes intenses vous apportera une grande confiance personnelle. Je vous assure que le développement personnel étant femme marin sera plus intense que pour les collègues masculins.
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français (CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan ». Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de …
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français(CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan ».
Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de sensibiliser les jeunes femmes aux opportunités de carrières dans les métiers liés à la mer.
Découvrez ci-dessous le témoignage de notre collègue navigante Marie Sciboz.
Interview
1/ Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marie Sciboz et je suis Surveyor-Hydrographe pour Louis Dreyfus Armateurs depuis 2014.
2/ D’où vient ce déclic pour le monde de la mer / pour la navigation / pour la marine marchande ? Pourquoi ce choix ?
Mon père ayant une société de recherche d’épaves et d’expertise sous-marine, je nage dans le milieu maritime depuis mon plus jeune âge. Habitant en bord de mer, j’ai pratiqué la voile dès l’enfance et ai pris goût à la navigation au fil des années.
Habituée aux rythmes familiaux décalés et au plaisir des voyages, c’était une évidence pour moi de trouver un métier qui puisse combiner le tout : la Marine Marchande regroupe ces avantages.
3/ Quelles études avez-vous faites ? Quelle est votre formation ?
Ayant d’abord, à la sortie du bac, très envie de voyager, j’ai dû réfléchir à une formation dans le domaine maritime hors métropole. J’ai donc suivi une formation à l’Université de Nouvelle-Calédonie où j’ai obtenu le diplôme du DEUST Géoscience Marine. Ensuite, il existe à Cherbourg la seule école en France formant des techniciens de la mer : le CNAM Intechmer. Très reconnue dans le milieu maritime, cette école m’a semblé être la plus appropriée pour allier navigation et océanographie. J’y ai donc validé un Bachelor Océanographe Prospecteur.
4/ Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Ce que j’aime le plus dans ce métier, c’est le « renouveau » systématique : chaque embarquement est différent des précédents, il y a toujours une phase où l’on découvre le navire, les collègues, les lieux… et puis ensuite tout s’enchaîne mais ne se ressemble pas.
Ce qui est aussi très appréciable dans ce métier est la véritable coupure autant à bord qu’à terre. Lorsqu’on part pour 2 mois, on est à 100% sur notre lieu de travail, qui devient notre lieu de vie et de détente. On ne doit s’occuper de rien d’autre. Lorsqu’on est à terre, durant les 2 mois de congés, le principe est le même, on ne peut penser qu’à soi et à sa famille. Si cela est un rythme contraignant, et pas évident pour tout le monde, cela permet d’être présent à 100% avec sa famille sur les temps de congés.
5/ Quel regard portez-vous sur la représentation des femmes dans le secteur maritime ?
La représentation des femmes dans le secteur maritime est en cours d’évolution, même si sûrement par effet de mode, mais reste très faible en proportion. Si la Marine Marchande semble recruter de plus en plus de femmes en sortie d’école, le plus gros effort, à mon sens, porte sur la « longévité » de la carrière de la femme déjà navigante : le pourcentage de femmes au long cours au-delà de 30 ans reste très faible….
6/ Quels conseils donneriez-vous à des jeunes femmes pour les sensibiliser aux métiers de la mer ?
Maman de 2 enfants, bientôt 3, je souhaiterais dire à toutes les femmes qui naviguent que cela ne doit pas être un obstacle à la vie de famille et inversement.
Si parfois ce n’est pas toujours évident, il ne faut pas baisser les bras car c’est aussi une fierté de pouvoir allier son métier-passion à une vie de famille épanouie. De nombreux marins au long cours sont pères de famille alors pourquoi ne serait-ce pas réalisable en tant que mères de famille ?!
Interview 1/ Quel est ton parcours ? J’ai débuté mon parcours académique à Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ) (Brésil) par une formation d’ingénieur mécanique suivi d’un an d’étude à Marseille chez Polytech Marseille (France) dans le domaine de la mécanique énergétique. Après avoir obtenu mon diplôme à Rio , j’ai travaillé chez Subsea …
J’ai débuté mon parcours académique à Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ) (Brésil) par une formation d’ingénieur mécanique suivi d’un an d’étude à Marseille chez Polytech Marseille (France) dans le domaine de la mécanique énergétique. Après avoir obtenu mon diplôme à Rio , j’ai travaillé chez Subsea 7 là-bas en tant qu’ingénieur dans la maintenance des navires (comme le service technique chez nous) d’installation des pipelines pour l’industrie du pétrole et du gaz.
Après quelques années de travail, j’ai décidé de revenir en France afin de reprendre des études orientées vers les énergies marines renouvelables en accomplissant un Mastère Spécialisé au sein de l’ENSTA BRETAGNE. Afin de valider ce diplôme, j’ai rejoint le Groupe LDA en Mars 2019 dans le cadre d’un stage de fin d’études puis j’ai signé un CDI.
2/ Quelles ont été tes motivations à rejoindre le Groupe ?
L’activité maritime du Groupe et ses expériences globales avec des navires qui exercent des missions différentes. Au cours de mon stage, j’ai pu voir l’esprit d’équipe qui était présent au sein du Groupe LDA et cela m’a conforté dans l’idée que je voulais continuer ma carrière au sein de ce Groupe. Le message du management qui cherche à développer des projets innovants et les quelques missions ciblées concernant les énergies marines renouvelables ont été décisifs dans ma décision.
3/ Quel est ton job ?
En tant que Offshore Project Engineer au sein du nouveau Bureau d’études de LDA, j’assiste au développement et à l’installation des nouveaux équipements, à l’élaboration de cahier de charges et aux discussions avec les clients avant, pendant et après les projets en assurant la sécurité des toutes nos missions. L’objectif est d’utiliser mes expériences précédentes afin assister tous les projets gérés par le Bureau d’études.
4/ Qu’aimes-tu le plus dans ton job ?
Tout d’abord, il y a cette capacité de travailler pour différents projets en même temps avec différents partenaires, et de pouvoir apprendre à partir de chaque mission. Dans la même journée, il nous arrive par exemple de travailler pour la conversion d’un ancien navire et pour la construction d’un bateau neuf.
Puis, j’apprécie aussi de pouvoir me déplacer dans les différents navires pour développer les projets en cours.
Enfin, la présence des anciens marins très expérimentés ainsi que d’experts techniques au Siège pouvant partager avec nous les moments et challenges passés à bord, est très enrichissante.
5/ 3 qualités essentielles dans ton job ?
• Résilience, c’est-à-dire la capacité à s’adapter aux changements des cahiers de charges et à toutes les difficultés que nous pouvons avoir à la dernière minute.
• La sécurité et le respect de l’environnement, pour s’assurer que toutes nos opérations se déroulent de manière plus efficace avec le moindre risque par rapport aux gens et à l’environnement.
• Collaboration entre les gens à bord et les départements pour que nous puissions trouver la solution la plus efficace.
6/ Quelles sont tes passions ?
Echanger des expériences personnelles et professionnelles avec les personnes que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel.
Pratiquer le vélo et la natation (et bientôt le triathlon).
7/ La mer ou la terre ? La France ou le Brésil ?
Sans aucun doute la mer. J’adore la France pour la langue, la culture et l’histoire du pays. En plus, depuis que je suis parti du Brésil je voulais faire partie d’un Groupe solide avec une vaste expérience au sein des activités maritimes (ainsi que les énergies marines renouvelables), et c’est un plaisir d’avoir connu LDA sur mon parcours. Par contre, il n’existe aucun pays aussi incroyable que le Brésil !
8/ Quelle est ta devise ?
Les bonjours et les sourires sont gratuits, partagez-les !
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français (CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan« . Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de …
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français(CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan« .
Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de sensibiliser les jeunes femmes aux opportunités de carrières dans les métiers liés à la mer.
Découvrez ci-dessous le témoignage de notre collègue navigante Elise Vandermeersch.
Interview
1/ Pourriez-vous vous présenter ?
Mon nom est Elise Vandermeersch. Je suis Lieutenante / DPO chez Louis Dreyfus Armateurs.
2/ D’où vient ce déclic pour le monde de la mer / pour la navigation / pour la marine marchande ? Pourquoi ce choix ?
Jeune, je suis souvent allée au bord de la mer avec ma famille partout en Europe. Adolescente, aux Iles Canaries, mon père m’autorisait la conduite de la vedette d’un ami de la famille. Là, j’ai découvert mon amour pour la mer. Ma vocation était née. A 18 ans, il me fallait faire un choix de métier et tout naturellement je me suis orientée vers la mer et une carrière diversifiée et stimulante. Ayant fini l’école, j’avais hâte de partir en mer et mon épanouissement et ma volonté n’ont fait que se renforcer au fil des années.
3/ Quelles études avez-vous faites ? Quelle est votre formation ?
Après 4 ans d’études, j’ai obtenu le Master en Sciences Nautiques monovalent pont de l’école Supérieure de Navigation de Anvers, en Belgique.
4/ Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
La combinaison de responsabilités diverses et du travail en équipe. Le travail est très enrichissant car la diversité des types de navires amène toujours de nouvelles compétences.
5/ Quel regard portez-vous sur la représentation des femmes dans le secteur maritime ?
La population féminine est toujours minoritaire dans la marine marchande. C’est dommage ! La promotion de ce métier devrait être plus active dans les écoles pour que les filles pensent à regarder vers la mer. Pas seulement pour les études mais surtout pour naviguer, partir en mer. Il serait bien que plus de jeunes femmes voient l’intérêt que peut apporter une vie maritime faite de voyage, d’escale ou de tempête. L’aventure, tout compte fait… vu que certaines femmes pensent que c’est réservé aux hommes. Il est temps que ces métiers-là soient plus envisagés par les femmes.
6/ Quels conseils donneriez-vous à des jeunes femmes pour les sensibiliser aux métiers de la mer ?
On a de grandes possibilités et perspectives en naviguant mais il faut de la persévérance et surtout un moral très fort. Les conditions de travail peuvent être plus lourdes qu’à terre. Je conseille de rester soi-même à bord tout en conservant une certaine distance professionnelle au début de l’embarquement et de surtout bien observer les relations entre les différents membres d’équipage. Les premiers embarquements seront lourds car il y a énormément à apprendre mais avec le temps, le résultat de ces périodes intenses vous apportera une grande confiance personnelle. Je vous assure que le développement personnel étant femme marin sera plus intense que pour les collègues masculins.
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français (CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan ». Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de …
Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs s’associe au Cluster Maritime Français(CMF) et à l’association Elles Bougent pour célébrer les femmes lors la Journée Mondiale de l’Océan 2020 à travers l’opération « Les ELLES de l’Océan ».
Cette opération « clin d’œil » a pour but de promouvoir la place des femmes dans la filière maritime et de sensibiliser les jeunes femmes aux opportunités de carrières dans les métiers liés à la mer.
Découvrez ci-dessous le témoignage de notre collègue navigante Marie Sciboz.
Interview
1/ Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marie Sciboz et je suis Surveyor-Hydrographe pour Louis Dreyfus Armateurs depuis 2014.
2/ D’où vient ce déclic pour le monde de la mer / pour la navigation / pour la marine marchande ? Pourquoi ce choix ?
Mon père ayant une société de recherche d’épaves et d’expertise sous-marine, je nage dans le milieu maritime depuis mon plus jeune âge. Habitant en bord de mer, j’ai pratiqué la voile dès l’enfance et ai pris goût à la navigation au fil des années.
Habituée aux rythmes familiaux décalés et au plaisir des voyages, c’était une évidence pour moi de trouver un métier qui puisse combiner le tout : la Marine Marchande regroupe ces avantages.
3/ Quelles études avez-vous faites ? Quelle est votre formation ?
Ayant d’abord, à la sortie du bac, très envie de voyager, j’ai dû réfléchir à une formation dans le domaine maritime hors métropole. J’ai donc suivi une formation à l’Université de Nouvelle-Calédonie où j’ai obtenu le diplôme du DEUST Géoscience Marine. Ensuite, il existe à Cherbourg la seule école en France formant des techniciens de la mer : le CNAM Intechmer. Très reconnue dans le milieu maritime, cette école m’a semblé être la plus appropriée pour allier navigation et océanographie. J’y ai donc validé un Bachelor Océanographe Prospecteur.
4/ Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Ce que j’aime le plus dans ce métier, c’est le « renouveau » systématique : chaque embarquement est différent des précédents, il y a toujours une phase où l’on découvre le navire, les collègues, les lieux… et puis ensuite tout s’enchaîne mais ne se ressemble pas.
Ce qui est aussi très appréciable dans ce métier est la véritable coupure autant à bord qu’à terre. Lorsqu’on part pour 2 mois, on est à 100% sur notre lieu de travail, qui devient notre lieu de vie et de détente. On ne doit s’occuper de rien d’autre. Lorsqu’on est à terre, durant les 2 mois de congés, le principe est le même, on ne peut penser qu’à soi et à sa famille. Si cela est un rythme contraignant, et pas évident pour tout le monde, cela permet d’être présent à 100% avec sa famille sur les temps de congés.
5/ Quel regard portez-vous sur la représentation des femmes dans le secteur maritime ?
La représentation des femmes dans le secteur maritime est en cours d’évolution, même si sûrement par effet de mode, mais reste très faible en proportion. Si la Marine Marchande semble recruter de plus en plus de femmes en sortie d’école, le plus gros effort, à mon sens, porte sur la « longévité » de la carrière de la femme déjà navigante : le pourcentage de femmes au long cours au-delà de 30 ans reste très faible….
6/ Quels conseils donneriez-vous à des jeunes femmes pour les sensibiliser aux métiers de la mer ?
Maman de 2 enfants, bientôt 3, je souhaiterais dire à toutes les femmes qui naviguent que cela ne doit pas être un obstacle à la vie de famille et inversement.
Si parfois ce n’est pas toujours évident, il ne faut pas baisser les bras car c’est aussi une fierté de pouvoir allier son métier-passion à une vie de famille épanouie. De nombreux marins au long cours sont pères de famille alors pourquoi ne serait-ce pas réalisable en tant que mères de famille ?!
Interview 1/ Quel est ton parcours ? J’ai débuté mon parcours académique à Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ) (Brésil) par une formation d’ingénieur mécanique suivi d’un an d’étude à Marseille chez Polytech Marseille (France) dans le domaine de la mécanique énergétique. Après avoir obtenu mon diplôme à Rio , j’ai travaillé chez Subsea …
J’ai débuté mon parcours académique à Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ) (Brésil) par une formation d’ingénieur mécanique suivi d’un an d’étude à Marseille chez Polytech Marseille (France) dans le domaine de la mécanique énergétique. Après avoir obtenu mon diplôme à Rio , j’ai travaillé chez Subsea 7 là-bas en tant qu’ingénieur dans la maintenance des navires (comme le service technique chez nous) d’installation des pipelines pour l’industrie du pétrole et du gaz.
Après quelques années de travail, j’ai décidé de revenir en France afin de reprendre des études orientées vers les énergies marines renouvelables en accomplissant un Mastère Spécialisé au sein de l’ENSTA BRETAGNE. Afin de valider ce diplôme, j’ai rejoint le Groupe LDA en Mars 2019 dans le cadre d’un stage de fin d’études puis j’ai signé un CDI.
2/ Quelles ont été tes motivations à rejoindre le Groupe ?
L’activité maritime du Groupe et ses expériences globales avec des navires qui exercent des missions différentes. Au cours de mon stage, j’ai pu voir l’esprit d’équipe qui était présent au sein du Groupe LDA et cela m’a conforté dans l’idée que je voulais continuer ma carrière au sein de ce Groupe. Le message du management qui cherche à développer des projets innovants et les quelques missions ciblées concernant les énergies marines renouvelables ont été décisifs dans ma décision.
3/ Quel est ton job ?
En tant que Offshore Project Engineer au sein du nouveau Bureau d’études de LDA, j’assiste au développement et à l’installation des nouveaux équipements, à l’élaboration de cahier de charges et aux discussions avec les clients avant, pendant et après les projets en assurant la sécurité des toutes nos missions. L’objectif est d’utiliser mes expériences précédentes afin assister tous les projets gérés par le Bureau d’études.
4/ Qu’aimes-tu le plus dans ton job ?
Tout d’abord, il y a cette capacité de travailler pour différents projets en même temps avec différents partenaires, et de pouvoir apprendre à partir de chaque mission. Dans la même journée, il nous arrive par exemple de travailler pour la conversion d’un ancien navire et pour la construction d’un bateau neuf.
Puis, j’apprécie aussi de pouvoir me déplacer dans les différents navires pour développer les projets en cours.
Enfin, la présence des anciens marins très expérimentés ainsi que d’experts techniques au Siège pouvant partager avec nous les moments et challenges passés à bord, est très enrichissante.
5/ 3 qualités essentielles dans ton job ?
• Résilience, c’est-à-dire la capacité à s’adapter aux changements des cahiers de charges et à toutes les difficultés que nous pouvons avoir à la dernière minute.
• La sécurité et le respect de l’environnement, pour s’assurer que toutes nos opérations se déroulent de manière plus efficace avec le moindre risque par rapport aux gens et à l’environnement.
• Collaboration entre les gens à bord et les départements pour que nous puissions trouver la solution la plus efficace.
6/ Quelles sont tes passions ?
Echanger des expériences personnelles et professionnelles avec les personnes que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel.
Pratiquer le vélo et la natation (et bientôt le triathlon).
7/ La mer ou la terre ? La France ou le Brésil ?
Sans aucun doute la mer. J’adore la France pour la langue, la culture et l’histoire du pays. En plus, depuis que je suis parti du Brésil je voulais faire partie d’un Groupe solide avec une vaste expérience au sein des activités maritimes (ainsi que les énergies marines renouvelables), et c’est un plaisir d’avoir connu LDA sur mon parcours. Par contre, il n’existe aucun pays aussi incroyable que le Brésil !
8/ Quelle est ta devise ?
Les bonjours et les sourires sont gratuits, partagez-les !