12 juillet 2021
Richard DEVOS
Interview
Richard DEVOS, Chef de Projet Informatique – PlenR
1/ Pourriez-vous nous résumer votre parcours ?
Dans une première vie, j’étais électricien, souvent attelé à des tâches qui m’intéressaient peu. Puis j’ai découvert l’informatique de façon personnelle et ce fut une révélation. J’accomplissais des projets assez techniques pour le loisir et j’ai progressivement pris conscience qu’il serait bien d’en faire mon métier. Après avoir suivi quelques formations pour adultes, je me suis rendu compte que retourner à l’école était la meilleure option. J’y suis retourné avec des plus jeunes que moi et j’ai poursuivi jusqu’à la licence. Il y a une vingtaine d’années, je suis entré dans l’éolien et le domaine est directement en rapport avec l’électricité et l’électromécanique. La boucle était bouclée.
2/ Pourriez-vous nous parler de votre poste actuel / de vos missions ?
Étant dans une petite structure, l’informatique s’entend au sens large. Je suis développeur avant tout, mais j’ai dû m’auto-former à l’administration système : serveurs, linux et au paramétrage d’applications.
3/ Qu’appréciez-vous plus particulièrement dans votre métier ?
De voir un résultat. Je pense qu’il y a de nombreux métiers où l’on ne voit pas forcément le fruit de son travail, mis à part à travers des chiffres ou des graphiques. Partir d’une idée et la machine fait ce qu’on avait imaginé, automatiser ou éliminer des tâches ingrates ou répétitives, etc, je trouve cela gratifiant.
4/ Quelles sont les 3 qualités essentielles dans votre métier ?
La curiosité avant tout. L’informatique est un domaine où les évolutions ont été fulgurantes, si l’on n’a pas l’envie de découvrir de nouvelles choses on est vite dépassés. Tout jeune, je me plaisais déjà à démonter les appareils « pour voir comment ça marche ». Généralement, je ne me contente pas de trouver sur le net une solution qui résout mon problème sans trop que je sache comment. J’ai besoin de comprendre. Dans mon cas, j’irais même jusqu’à utiliser le terme de passion. J’ai eu la chance de pouvoir en faire mon métier. La polyvalence. C’est évidemment encore plus vrai dans une toute petite structure ou on attend de l’informaticien qu’il sache utiliser presque tout ce qui passe par un ordinateur. Par chance, çela fait longtemps que j’étends mon domaine de connaissance, comme l’infographie : j’ai donné des cours de 3D pendant 10 ans dans plusieurs écoles, le matériel et d’autres univers. A défaut d’être très pointu dans un domaine précis, j’ai une culture technique large qui m’est très utile. L’autonomie, par la force des choses. Etant seul informaticien, je ne peux pas demander à mes collègues de se pencher sur mon problème. Je fais tout de même appel à mon réseau lorsque j’ai besoin d’aide.
5/ A propos de votre métier : une anecdote, un fait marquant ?
Quand voulant proposer mes services, j’ai découvert un bureau d’études, alors pionnier de l’éolien, j’ai tout de suite aimé l’esprit qui les animait, la passion voire le militantisme. J’ai tout de suite accepté de rejoindre cette équipe, ravi d’assister deux experts et de participer à une (r)évolution à venir.
6/ La terre ou la mer ?
Plutôt terrestre. Mais à jusqu’à l’âge de 20 ans, j’avais toujours vécu à quelques centaines de mètres de la mer et me retrouvant à l’armée, dans l’est de la France, j’ai ressenti un manque. Cette idée que tout autour de moi il n’y avait que de la terre était un sentiment étrange, comme si la mer n’était pas une limite mais au contraire une ouverture.
7/ Quelles sont vos passions ?
La musique, l’informatique, les vieilles radios ou appareils anciens.
